On parle de nous et du Défi ZERO Déchet
dans la presse régionale
S’il est désormais acquis qu’en matière d’écologie il n’y a pas de petits gestes, difficile d’envisager l’impact des activités quotidiennes et professionnelles. Or, en 2020 l’Ademe (Agence de la transition écologique) soulignait qu’un employé du secteur tertiaire produisait 130 kg de déchets par an. Une étude qui n’a pas laissé Cédric Henrat indifférent, lui qui avait co-crée quatre ans auparavant Oasis Environnement, une association ayant pour but de transformer les salariés en « éco’acteurs ».
En 2021 il a décidé d’aller plus loin en lançant un Défi Zéro déchet – « Une première en France ! » – auquel ont participé 6 entreprises du territoire nantais. Leur objectif : réduire de 20% leurs déchets en six mois, grâce à un accompagnement débutant par un audit, se poursuivant avec trois ateliers et s’achevant par une remise de trophée qui a eu lieu vendredi, à la Galerie du zéro déchet au 5 Rue Fénelon (ouverte à tous les mercredis et samedis, de 14h à 17h).
Succès total : en moyenne, les participants ont réduit de 56% leurs déchets, bien au-delà de leurs attentes et en usant surtout de « bon sens » comme l’exprime Karine Isaac de la compagnie du logement : – « Un groupe de six volontaires a été constitué. Ils ont réintroduit de la vaisselle durable compatible avec la machine à café. Ça évite déjà les gobelets en carton. »
Leur action s’est étendue à d’autres types de déchets : « Un partenariat avec MéGO ! a été mis en place. Ils fabriquent du mobilier urbain avec des mégots de cigarettes. Nous avons aussi installé un composteur qui alimente notre petit potager d’entreprise. » Motivée, l’équipe compte désormais explorer d’autres pistes : « Pourquoi pas une journée zéro mail, durant laquelle on s’accorde du temps pour supprimer toutes les archives qui surchargent inutilement les serveurs, ou des collectes auprès des salariés pour recycler tout ce qui traine chez soi, vieux téléphones, anciennes paires de lunettes… »
Une seconde édition aura lieu en 2023, les entreprises (cette fois de toute la Loire Atlantique) peuvent déjà postuler. A noter que les dix premières sur les quinze retenues, pourront bénéficier d’une prise en charge par l’Ademe de 50% des frais de participation, les ramenant à 900€ plus 10€ par salarié.
Article rédigé par Amandine Glevarec pour Ouest France